Tu m'as pris en otage Tu m'as emmene au large Vide de tout mon sang Moi qui croyais tous tes serments Je t'ai suivie dans tes delires J'ai souffert de
Les oiseaux se bousculent Sur ma piste d'atterrissage Et moi l'homme somnambule Je n'attends qu'un decollage Et je prends mon elan Ton visage sur mon
Au fond de mes entrailles Des feux de paille Des trains qui deraillent C'est la tempete dans nos tetes Qui s'entetent C'est la tiraille Ces pensees
Y en a qui croient que le monde leur est du Qu'il faut fermer les yeux pour avoir tout vu Meme si dans la vie tous les chats sont gris Eux ils esperent
ma place On a envahi mon espace Et je vois ces marcheurs qui dorment en avancant Ils marchent tous au meme rythme, comme l'ont fait leurs parents Parce qu'ici-bas c'est marche
Ce soir il n'est pas trop tard A croire que tout est permis Pas d'interdit, pas de non-dit Allez dis-moi ce qui ne va pas chez toi Pas d'incendie, pas
Le regard toujours fier Mais l'ame inconsolable De vieilles blessures ameres J'avais mis mon c?ur au rancart Bien trop loin Quand soudain Son sourire
Parle-moi, parle-moi, De ton souffle, rechauffe l'air Mon hiver Comme tu sais si bien le faire Oh pardonne-moi ! Parle-moi, je suis la Condamne en
Pendant que la Terre degringole De peur que tout devienne chimere Je plonge dans une maree d'alcool Comme un autre homme a la mer Je ne vois pas la Terre
make it dawn And it takes a day to make you yawn, brother It takes some old to make you young, it takes some cold to know the sun It takes the one to have the other