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Lời bài hát: Sinik. Représailles.

Le point de depart c'est la banlieue, tu veux savoir c'est quoi
l'histoire
On etait 15 dans l'immeuble, il faisait froid se samedi soir.
J'etais pose les bras croises devant des flaques de mollards
Revant de liasses et de petasses, de ceux qui claquent des dollars
Dans mes souvenirs au fond du porche y'avait un banc
nous etions 15 et parmi nous, un de mes soss? avait un plan.
Ce soir la, l'anniversaire de ses copines tombe a pic
Nous, tout ce qu'on voulait s'etait se faire pomper la bite
A 23heures on est partis, voiture haut de gamme dernier prix.
Sa rigolait, mon pote Ossim sortait les bvannes derniers cri
Sur la route, pendant une heure, sa fumait le shit de Rudy
Nous etions forts et sur de nous tel une equipe de rugby
Minuit cinq, en arrivant le GPS suivait l'adresse
voila comment les trois bagnoles se sont retrouvees dans la tess
Au debut, y'avait deux mecs qui prenaient l'air dans la cite
visiblement ces chiens de la casse n'avaient pas l'air d'etre
invites.
Quand sa copine nous a ouvert elle etait pas dans son etat
Dans un immeuble au 14eme, je me souviens meme de son etage.
Je me rappelle au tout debut j'etais pose, je petais des barres
Et dans la piece a l'oppose, ces fils de putes jetaient des regards.
Convaincu que c'etait nul, j'en avais marre: aucun rapport
J'avais la dalle. Dans la soiree je me faisais chier comme un rat mort
Je me rappelle qu'avec 3 potes on est partis pres de "Chatelet"
J'ai dit aux autres "nous on s'arrache si y'a embrouille vous nous
appelez".

-"Ouais Nik-Si?"
-"Ouais allo?"
-"Ouais c'est moi"
-"Ouais"
-"Et vas-y il faut que vous passiez aux Ulis prendre des que-tru la."
-"Pourquoi il se passe quoi?"
-"Ah vas-y je me suis pris la tete avec un keume, sa a faillit partir
en coup de bouteille dans l'apart.
La depuis tout a l'heure je regarde a la fenetre, y'a grave des keume
qui arrivent, ils sont de plus en
plus nombreux et franchement amene des que-tru, je sens que sa va
partir en couille."
-"Vas- vas-y bouge pas on arrive"
-"Et, faite de-psee sa sent le guet-apens grave.

C'est le son des regrets sales, fusillades et represailles.
Desormais les re-fre savent, dans ma rue, les re-fre s'arment.
L'auditeur fait "Oulala! Mais quelle histoire de fou malade!!"
Sorti tout droit de mon vecu, se combat la c'est toute ma life.
(X2)

180 sur l'autoroute pour aller chercher des fusils.
Dans la bagnole il faisait chaud, je brulais les feux et les fusibles.
On etaient 4 dans la voiture et la pression rendait muet.
Avec une seule question en tete : comment tirer sans les tuer?
Retour au bloc, on cogite, on perd la boule.
On est revenu pour faire la guerre nous qui partions pour faire
l'amour.
Ok, on se met d'accord, dans 5 minutes on revient tous
Avec, de quoi defourailler un ours!!
Sur le retour, au telephone, j'ai pu apprendre que ces batards etaient
50
Que pour l'instant ils attendent.
Ah ouais? Puisque c'est ca, ils vont bien voir ces fils de putes
Les phares eteints parce que la guerre c'est comment voir sans etre
vu?
3h20 ils etaient la, ils faisaient le guet a tour de role.
Ils ignoraient qu'on les voyaient se rassembler autour du hall.
3h30 cagoules, munitions dans la sacoche
fusil a pompe dans la main droite, petit portable dans la main gauche.
-"Ouais allo mon pote, ouais mon vieux c'est moi. Ouais... Qu'est ce
que je veux dire..? T'as vu la on est en bas la, mais les mecs on les
voit, peperes on a reussit a se cacher, normal, ok: donc regarde se
qu'on va faire, vous, vous allez descendre et des qu'on vous voit on
les allument ok direct ok? Comme ca vous vous montez direct dans les
voitures, bam et on se casse ok?"
-"Vas- y vas-y.."

REFRAIN (X2)

Nous sommes sortis de la voiture et sa tirait dans tout les sens
Mais sa visait surtout les jambes.
Dans nos rangs etaient le cran, les armes lourdes et les voyous
Nos adversaires, ces amateurs, n'avaient prevus que des cailloux
Nous etions la, le sang plus chaud que les latins
Sous les rafales , ces fils de **** couraient plus vite que des lapins.
Les condes se rapprochaient, il valait mieux serrer les seufs.
Dans la bagnole on etait 9.
Je m'en rappelle a cet instant, sa puait les keufs dans les parages.
J'aurais tout fait pour etre libres quitte a foncer dans un barrage.
Je savais qu'aux yeux des juges dans tout les cas je serais en tort,
si la police m'avait pete, incarcere je serais encore.
Il etait l'heure de la priere quand nous avons rejoint l'Essonne,
fier de nous, sain et sauf, on s'est tcheke les uns-les autres.
A l'epoque j'etais si jeune, j'avais du respect pour aucune loi.
Mais je voulais vous dire que je n'en tire aucune gloire.
Je voulais vous dire que les erreurs me laissent souvent des regrets
sales
Que dans la vie on passe trop vite de rigolade a represailles.
Je voulais dire que pour ma part, ces embrouilles c'est toute ma life,
Que le destin peut nous forcer a faire des trucs de fou malade.
Je voulais dire que tous les jours, la banlieue c'est des maux de tete
Que si la mode c'est la violence, j'aimerais tellement etre demode.
Je voulais dire pour finir, que nos soirees ne sont pas les memes
Quand toi tu danse et tu t'amuse, moi je guette.

REFRAIN (X3)